Transformer la société du Je en société du Nous
Et si… la fraternité devenait le premier mot de notre devise ?
Dans une société de la concurrence, l’ESS crée de la coopération économique sur les territoires, via les PTCE par exemple.
Dans une société de la défiance, l’ESS recrée du lien entre des mondes qui se connectent mal ou peu, par exemple entre urbain et rural, jeunes et vieux, inclus et exclus, handicapés et non handicapés.
Dans une société fragmentée, l’ESS recrée du commun à travers des outils de propriété collective pour travailler, entreprendre, épargner, se cultiver et consommer ensemble.
Dans une société du chacun pour soi, l’ESS recrée du « chacun pour tous », par des systèmes de solidarité adaptés, dans la santé par exemple.
Mais toutes ces capacités fraternelles et réciprocitaire, qui font la singularité de l’ESS, restent trop souvent minorées à l’échelle de la société. Et pourtant le constat que la somme des intérêts particuliers ne fait pas l’intérêt général est connu depuis longtemps. Transformer la vision dominante de la réussite doit être à la fois un objectif pratique et politique.
Comment changer la donne ? Faire de la fraternité un réflexe plutôt qu’un complexe ?
Animation : Tarik Ghezali – Fondateur de la Fabrique du Nous
Intervenants :
- Laure Celier – Coordinatrice du Labo de la Fraternité
- Chloé Simeha – Directrice générale de Croix-Rouge insertion
- Laurent Grandguillaume – Président de Territoires Zéro Chômeurs de Longue Durée
- Pierre Paquot – Co-fondateur Télécoop
- Stéphane Montuzet – Directeur du Comité du Bassin d’Emploi du Seignanx
- Nicole Alix – Présidente de la Coop des communs
- Jérémie Morfoisse – Responsable Education à la Citoyenneté et à la Solidarité à Solidarité Laïque